statuette
"Epona"
2e siècle
3e siècle
époque gallo-romaine
Les rênes que tenait Epona sont tombées en poussière lors de la découverte.
bronze
patine (vert clair)
argent (incrustation (technique métal), yeux (perdus))
H. 35,7 cm, L. 25,5 cm (sans socle)
H. 7 cm (base)
H. 39,4 cm, L. 28,5 cm, P. 16 cm (avec socle)
Epona assise sur la croupe d’une jument. De la main gauche, elle tenait les rênes et sa main droite, paume ouverte, tenait peut-être une patère. Elle est diadémée, ses cheveux sont coiffés en chignon sur la nuque. Elle est simplement vêtue d’un manteau enroulé autour de ses hanches qui lui couvre les jambes et elle est chaussée de sandales à lanières. Le drapé ne correspond pas à l'iconographie habituelle d'Epona et s'inspire plutôt de représentations de Venus, témoignant d'une bonne connaissance des modèles gréco-romains. A ses pieds, un poulain qui dresse la tête et semble hennir. Le groupe est posé sur une haute base rectangulaire, dans laquelle a été pratiquée une ouverture (pour y déposer les monnaies offertes à la déesse).
Si la jument d'Epona n'est jamais dissociée de la déesse, la présence du poulain renforce le symbole de fécondité. Cette triade est attestée notamment dans la cité des Eduens, région de provenance de ce groupe, découvert en 1860 par un agriculteur, au hameau la Sarrazine, près de Loisia (Jura)
LIMC V. 1990, p.992, Epona (#), n°184*.
Babelon, Ernest, Blanchet, Jules-Adrien. Catalogue des Bronzes Antiques de la Bibliothèque nationale. Paris : 1895, p.300-301, n°689, fig.689.
Gorget, Catherine., Jean-Paul Guillaumet. Le cheval et la danseuse. A la redécouverte du trésor de Neuvy-en-Sullias. p.240-241, n°54.
Duval, Paul-Marie. Carte archéologique de la Gaule. Paris : CNRS, 39. Jura, 2001, p.448-449, fig.266.