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catalogue > Notice d'oeuvre
© Serge Oboukhoff ; © BnF-CNRS-Maison Archéologie & Ethnologie, René-Ginouvès
© Serge Oboukhoff ; © BnF-CNRS-Maison Archéologie & Ethnologie, René-Ginouvès
Désignation générale : 

patère

"Patère d'Ulysse"

Création / Exécution : 

Italie, Campanie (lieu de création)
entre 475 av JC et 425 av JC

Epoque/Style/Mouvement : 

italique

Lieu de découverte : 
Date de découverte : 
18e siècle
Matières et techniques : 

bronze

Mesures : 

D. 30,5 cm, L. 61 cm

Description : 

La coupelle de la patère est ornée dans la partie concave d’une frise de postes, entourant une rosace et d’un médaillon central décoré d’un Triton anguipède, dont les deux queues de poisson remontent de part et d’autre du corps. Celui-ci brandit des rochers. Au revers, le médaillon central est gravé d'une figure de Lasa ailée en course vers la droite.

Manche : Au revers, une applique en tête Gorgone vue de face dissimule la fixation sur le rebord de la vasque. Au dos de cet ornement, sont figurés en haut relief deux têtes de Satyres, barbus ; elles sont fixées sur le bord de la patère, perpendiculairement au sens du manche.
Sous les têtes sont représentés deux béliers adossés, de profil. Ils portent, accrochés sous le ventre, deux compagnons d’Ulysse. Les volutes sur lesquelles ils se tiennent reposent sur la tête d’un kouros, nu, à la musculature accentuée, au visage aux traits accusés, aux grands yeux entourés d’un bourrelet saillant. Sa chevelure, coiffée en un bandeau court bouclé sur le devant, s’étale à l’arrière sur le dos en une masse lisse. Le jeune homme plie les bras et maintient les volutes de ses deux mains. Ses pieds reposent sur la tête d’une sirène aux ailes éployées et à la queue en éventail.

La patère a été considérée tantôt comme étrusque (Inghirami, Gerhard, Babelon et Blanchet, Jacobsthal), tantôt comme grecque (Pernice, Jantzen). Le mélange d’influences étrusques et d’Italie méridionale pourraient indiquer un atelier campanien. Selon A.M. Adam, l’hypothèse souvent avancée selon laquelle l’oeuvre résulte de l’assemblage d’éléments disparates (manche et plat séparés) est fausse; la cohérence chonologique des différents éléments témoignerait de l’unité de l’objet.

Mode d'acquisition : 
Date de l'acte d'acquisition : 
avant 1838
Numéro d'inventaire : 
bronze.1428

Bibliographie : 

LIMC VIII. 1997, p.1015, Polyphemos I (S), n°35*.

Ulisse : il mito e la memoria. 1996, p. 175, n° 3.5.

Adam, Anne-Marie. Bronzes campaniens du Ve siècle avant J.C. au Cabinet des Médailles. 1980, 92,2, p. 661-671, fig.13-18.

Touchefeu-Meynier, Odette. Thèmes odysséens dans l’art antique. Paris : 1968, p. 60 n° 159bis, pl. XI, 2.

Rolley, Claude. Des bronzes grecs aux bronzes romains. Lyon : 1977, p.168.

Babelon, Ernest, Blanchet, Jules-Adrien. Catalogue des Bronzes Antiques de la Bibliothèque nationale. Paris : 1895, p.578-579, n°1428, fig.1428.

Marion du Mersan, Théophile. Histoire du Cabinet des Médailles, antiques et pierres gravées. Paris : 1838, p.15.

Winckelmann, Johann Joachim. Monumenti antichi inediti. Rome : 1767, t.II, 2, p. 210, pl. 156.



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