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© Serge Oboukhoff ; © BnF-CNRS-Maison Archéologie & Ethnologie, René-Ginouvès
© Serge Oboukhoff ; © BnF-CNRS-Maison Archéologie & Ethnologie, René-Ginouvès
Désignation générale : 

camée

"Centaure et génies bachiques"

Création / Exécution : 

camée :
2e moitié 1er siècle av JC

monture :
France, Ile-de-France, Paris (lieu de monture)
1550 (vers)

Epoque/Style/Mouvement : 

hellénistique grec

Matières et techniques : 

agate-onyx (translucide et blanche, à deux couches, taille en camée, camée)

or (émaillé, monture)

Mesures : 

H. 8,4 cm, l. 6 cm (avec monture)

Description : 

camée :
Un centaure, imberbe, aux oreilles de cheval, s’élance au galop à gauche, en jouant de la double flûte. Sa nébride, nouée sous le cou, flotte sur son dos. Devant lui, deux Amours ailés voltigent en l’accompagnant : l’un d’eux joue de la syrinx. Le thème du Centaure jeune et joyeux accompagné d'Amours, emblème du bonheur des amours de jeunesse et de l'élévation de l'âme dans la joie, s'oppose généralement à celui d'un Centaure âgé tourmenté par l'Amour; le plus bel exemple est celui des Centaures Furietti provenant de la villa d'Hadrien à Tivoli (Musées du Capitole à Rome).
Le camée, bien que fragmentaire, a été monté dans une précieuse monture d'orfèvrerie Renaissance, montrant la valeur attribuée à la glyptique antique.

monture :
La monture représente un édifice à fronton brisé. Le milieu du fronton est rempli par un cartouche entouré d'une couronne de laurier, sur laquelle est inscrite une devise. De chaque côté du fronton, sont couchées deux figures allégoriques: la Force, qui tient une colonne qu'elle vient de briser, et la Renommée, qui tient une trompette. La devise est tirée du poème en vers de l’Etna, attribué à Virgile, vers 633 et 634 : "O maxima rerum et merito pietas homini tutissima virtus"
"O piété, la plus grande des vertus et la plus sûre à bon droit pour l'homme"

Marques et inscriptions : 

monture 
inscription
latin
Reproduction : RERVM TVTIS SIMA VIRTV S
Transcription : rerum tutissima virtus

Mode d'acquisition : 
Date de l'acte d'acquisition : 
avant 1664
Numéro d'inventaire : 
camée.97

Autre(s) numéro(s) : 
chabouillet.79

Bibliographie : 

Hackenbroch, Y.. Enseignes. Renaissance Hat Jewels. 1996, p.82-83.

Bimbenet-Privat, Michèle. L’orfèvrerie parisienne de la Renaissance. Trésors dispersés. Paris : 1995, p.120.

Bimbenet-Privat, Michèle. Les orfèvres parisiens de la Renaissance 1506-1620. Paris : 1992, p.200.

Richter, Gisela Marie Augusta. Engraved Gems of the Romans. Londres : Phaidon, 1971, p.54, n°250.

Babelon, Ernest. Catalogue des camées antiques et modernes de la Bibliothèque nationale. 1897, n°97 p.53.

Babelon, Ernest. La gravure en pierres fines, camées et intailles. Paris : 1894, p.263, fig.185.

Babelon, Ernest. Le Cabinet des antiques à la Bibliothèque Nationale : choix des principaux monuments de l'Antiquité, du Moyen-âge et de la Renaissance, conservés au département des médailles et antiques de la Bibliothèque nationale. A. Lévy, entre 1887 et 1888, p.216 et pl. LVIII, 5.

Fontenay, E.. Les bijoux anciens et modernes. Paris : 1887, p.199-200.

Chabouillet, Anatole. Catalogue général et raisonné des camées et pierres gravées de la Bibliothèque impériale. Paris : 1858, n°79.

Lenormant, Charles. Trésor de numismatique et de glyptique, 20 vol. entre 1831 et 1850, p.147 et pl. LII, fig.7.

Marion du Mersan, Théophile. Histoire du Cabinet des Médailles, antiques et pierres gravées. Paris : 1838, p.113, n°93.

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