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© Serge Oboukhoff ; © BnF-CNRS-Maison Archéologie & Ethnologie, René-Ginouvès
© Serge Oboukhoff ; © BnF-CNRS-Maison Archéologie & Ethnologie, René-Ginouvès
Désignation générale : 

intaille

"Reine ptolémaïque tenant un sceptre"

Création / Exécution : 

intaille :
1ère moitié 2e siècle av JC
monture époque hellénistique

Epoque/Style/Mouvement : 

hellénistique

époque ptolémaïque

Matières et techniques : 

cornaline (taille en intaille, intaille)

Mesures : 

H. 6 cm, l. 4 cm

Description : 

Cette grande intaille, d’une belle couleur rouge, est représentative de la glyptique hellénistique, par ses dimensions imposantes, le sujet –un personnage seul, généralement une divinité, d’un canon très allongé, appuyé à un pilier – l’élégance de la pose et du drapé, la qualité et le raffinement de la gravure. Ici il s’agit d’une figuration de Tyché, la déesse de la Fortune, protectrice des cités, reconnaissable à son attribut, la double corne d’abondance. Cependant la présence d’un long sceptre orné de bandelettes et d’autres bandelettes frangées sur la double corne d’abondance, souvent associée aux Lagides, sous-entend qu’il s’agit d’une effigie d’une reine ptolémaïque. La silhouette allongée et majestueuse, de trois-quarts, est drapée d’un long chiton finement plissé, le manteau négligemment enroulé sur le bras entoure le bas des jambes. Le thème, la composition se retrouvent sur un ensemble de gemmes hellénistiques. La monture en or à décor de granulation et de filigrane, incrustée de gros cabochons de grenats et de pâte de verre verte, tantôt ronds tantôt en forme de feuilles, est proche d’une fibule trouvée dans la tombe d’une « prêtresse » sarmate du sud de la Russie, près de Pestchanyi, du 1er siècle av. J.-C. La grande intaille en cornaline, d’origine probablement alexandrine, qui la décore, gravée d’une Niké appuyée à une colonne, est sertie dans une monture en or filigrané, scandée de cabochons de grenats, ronds ou en feuille. Les incrustations de pierres et de pâtes de verres colorées rehaussant des bijoux d’or ont été très appréciées dans la région de la Mer Noire.

Mode d'acquisition : 
Donateur(s), testateur(s) ou vendeur(s) : 
Date de l'acte d'acquisition : 
24/05/1852
Ancienne(s) appartenance(s) : 
Numéro d'inventaire : 
inv.58.1724

Autre(s) numéro(s) : 
Reg.D.2873

Bibliographie : 

Le mythe de Cléopâtre. Paris : 2014, p.66, n°26.

Zwierlein-Diehl, Erika. Antike Gemmen und ihr Nachleben. de Gruyter, 2007, p. 380, abb.286.

Schiltz, Véronique. L’or des amazones. 2001

Plantzos, D.. Hellenistic engraved Gems. Oxford : 1999, n°287.

Tsetskhladze, Gocha R., ed. Ancient Greeks, west and east. Brill, 1999

LIMC VIII. 1997, p.119, Tyche, n°15.

Vollenweider, M.-L.. Camées et intailles, I, Les portraits grecs du Cabinet des Médailles. Paris : Bibliothèque nationale de France, 1995, n°136 p.143-144.

Richter, Gisela Marie Augusta. The Engraved gems of the Greeks, Etruscans and Romans. 1, Engraved gems of the Greeks and the Etruscans, a history of Greek art in miniature. Londres : 1968, n°545.

Chabouillet, Anatole. Catalogue général et raisonné des camées et pierres gravées de la Bibliothèque impériale. Paris : 1858, p. 233.

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