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catalogue > Notice d'oeuvre
© Serge Oboukhoff ; © BnF-CNRS-Maison Archéologie & Ethnologie, René-Ginouvès
© Serge Oboukhoff ; © BnF-CNRS-Maison Archéologie & Ethnologie, René-Ginouvès
© Serge Oboukhoff ; © BnF-CNRS-Maison Archéologie & Ethnologie, René-Ginouvès
© Serge Oboukhoff ; © BnF-CNRS-Maison Archéologie & Ethnologie, René-Ginouvès
© Serge Oboukhoff ; © BnF-CNRS-Maison Archéologie & Ethnologie, René-Ginouvès
Désignation générale : 

statuette

"Gladiateur (rétiaire) combattant"

Création / Exécution : 

2e siècle

Epoque/Style/Mouvement : 

époque gallo-romaine

Lieu de découverte : 
Date de découverte : 
18/07/1840
Matières et techniques : 

bronze (fonte)

argent (incrustation (technique métal), yeux)

émail (vert, ceinture)

patine (vert foncé)

Mesures : 

H. 25,3 cm (sans socle)

H. 29,5 cm (avec socle)

Description : 

Rétiaire debout, torse nu, portant le subligaculum (pagne) recouvert de bandes de cuir, fixé par une large ceinture. Il a pour équipement défensif le galerus en cuir ou métal sur l'épaule gauche et, au bras, la manica attachée par des bandes de cuir; son poignet droit et ses chevilles sont munis de bracelets. Il est armé d'un long trident. L'équipement du rétiaire comprend également un lourd filet de cordes, disparu ici, qui sert à entraver les mouvements de son adversaire.
Le rétiaire apparaît au début du 1er siècle av. J.-C. C'est le seul gladiateur non casqué. Rapide et agile, il s'oppose à des gladiateurs armés de glaives et de boucliers, tels que le mirmillon puis surtout, à partir du règne de Vespasien, le secutor, "celui qui poursuit", dont le casque à petit cimier lisse est plus adapté à ce type de combat, car il permet de faire glisser le filet. Le couple rétiaire-secutor connaît un grand succès, notamment au 2e siècle et jusqu'au 4e siècle.
Les dimensions de la statuette, la finesse des détails, la calligraphie de la chevelure, l'incrustation d'argent des yeux et celle en émail vert, en grande partie disparue, sur la ceinture, en font une oeuvre de grande qualité.

Historique :
La statuette a été découverte dans le département de Côte d'Or, le 18 juillet 1840, près d'Esbarres, dans un champ entre Forrey et Le Magny, par un cultivateur, Claude Frisot, qui aperçut émergeant de la terre, l'extrémité du trident.
Le maire de Seurre, localité voisine, Pierre-Joseph Gauthier-Stirum (1787-1851), artiste peintre et dessinateur, écrit dès juin 1841 une étude sur la statuette, alors en sa possession. En 1852 la statuette appartient à Jean Rousseau, marchand d'art installé galerie de Valois à Paris; elle est offerte au Cabinet des Médailles par le duc de Luynes en 1862 avec ses collections d'antiques.

Mode d'acquisition : 
Donateur(s), testateur(s) ou vendeur(s) : 
Date de l'acte d'acquisition : 
1862
Numéro d'inventaire : 
Bronze.942

Autre(s) numéro(s) : 
Luynes.590 (Inv.116)

Bibliographie : 

di Stazio, Vincenzo., Cattelain, Pierre. Des jeux du stade aux jeux du cirque. Treignes : CEDARC, 2010, p. 250 n°115.

Les gladiateurs. Imago, 1987, p.174-175, n°93.

Babelon, Ernest, Blanchet, Jules-Adrien. Catalogue des Bronzes Antiques de la Bibliothèque nationale. Paris : 1895, p.415-416, n°942, fig.942.

Revue archéologique. Paris, 8e Année, No. 2, p. 397-420
article de Chabouillet, " OBSERVATIONS SUR UNE STATUETTE REPRÉSENTANT UN RÉTIAIRE AINSI QUE SUR DIVERS MONUMENTS RELATIFS A CETTE CLASSE DE GLADIATEURS".

Gauthier-Stirum, P.-J.. Notice sur une petite statue de bronze trouvée à Esbarres, au milieu de débris d’objets d’art, le 18 juillet 1840. Paris : Firmin Didot, 1842



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