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catalogue > Notice d'oeuvre
213a ; © Serge Oboukhoff ; © BnF-CNRS-Maison Archéologie & Ethnologie, René-Ginouvès
213b ; © Serge Oboukhoff ; © BnF-CNRS-Maison Archéologie & Ethnologie, René-Ginouvès
Désignation générale: 

statuette

"Koré"

Création / Exécution: 

Atelier de Chiusi
entre 500 av JC et 480 av JC

Epoque/Style/Mouvement: 

étrusque

Matières et techniques: 

bronze

patine (vert)

Mesures: 

H. 11,6 cm

Description: 

Cette fine statuette reprend le schéma des statues de koré (jeune fille en grec), de la Grèce d’époque archaïque, d’influence ionienne, caractérisées par la position frontale, le large visage aux yeux en amandes, le léger sourire, la stylisation des draperies et des cheveux, la richesse des vêtements brodés, qui soulignent les formes délicates du corps. Ici cependant se fait jour un certain maniérisme dans le mouvement gracieux de la main droite, ouverte, paume vers le sol et tendue en avant, dans un geste de prière, et de la main gauche qui retient le chiton. Vêtement et coiffure sont d’un grand raffinement : le chiton, tunique légère, porte un décor gravé, les plis soulignés de lignes de petits points, l’encolure bordée d’une large bande de fins croisillons et d’une rangée de perles, que l’on retrouve sur le bord des manches collantes. Par-dessus retombe un manteau ou châle aux bords frangés. La chevelure, finement incisée, aux bandeaux ondés encadrant le visage, retombe dans le dos en trapèze. Les chaussures à bout pointu sont les calcei repandi d’origine gréco-orientale, adoptées par les Etrusques.
La qualité du bronze, une fonte à cire perdue sans aucun défaut de coulée, à la patine verte extrêmement lisse et brillante, dans un état de conservation parfait, l’importance du travail de reprise à froid, témoignent du haut degré de perfection auquel étaient parvenus les bronziers étrusques.
Cette statuette appartient à une série de petits bronzes de korai, d’inspiration grecque, produites dans les ateliers d’Etrurie du Nord et du centre au début du 5e siècle av. J.-C. ; il en est un des plus beaux exemplaires. L’influence grecque s’est diffusée par le biais des rapports commerciaux, des importations de céramiques et de produits de luxe, par l’arrivée de colons grecs chassés d’Ionie par les Perses achéménides dans la deuxième moitié du 6e siècle av. J.-C.

Mode d'acquisition: 
Donateur(s), testateur(s) ou vendeur(s): 
Date de l'acte d'acquisition: 
1874
Ancienne(s) appartenance(s): 
Numéro d'inventaire: 
bronze.213

Autre(s) numéro(s): 
oppermann.br.49

Bibliographie: 

Thesaurus cultus et rituum antiquorum (ThesCRA). Los-Angeles : The J. Paul Getty Museum, 2004, III, 2005, Etr.25, p.145, pl.28.

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Adam, Anne-Marie. Bronzes étrusques et italiques. 1984, p.154, n°225.

Richardson, Emeline Hill. Etruscan votives bronzes : geometric, orientalizing, archaic. Mayence : Verlag Philipp Von Zabern, 1983, p.297-298, fig.707-708.

Hus, A.. Les Bronzes étrusques. Bruxelles : Latomus, 1975, p. 94, pl. 33, n°1.

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Babelon, Jean. Choix de bronzes et de terres cuites des collections Oppermann et de Janzé. G. Van Oest, 1929, p.33, n°26, PL.XXI.

Karl Anton Neugebauer. Antike Bronce Statuetten. Berlin : Schoetz & Parrhysius, 1921, p. 98, fig. 52.

Reinach, Salomon. Répertoire de la statuaire grecque et romaine. Paris : entre 1897 et 1898, t. II, p. 641, 2.

Babelon, Ernest, Blanchet, Jules-Adrien. Catalogue des Bronzes Antiques de la Bibliothèque nationale. Paris : 1895, p.96, n°213.

Wilhelm Fröhner. Les Musées de France. Paris : 1873, pl. 20, n°3.

Bernoulli, J.J.. Aphrodite, ein Baustein zur griechischen Kunstmythologie. Leipzig : 1873, p. 54, n°8.

Gazette des Beaux-Arts. François Lenormant, XX, 1866, p.166.



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