statuette
"le dieu Mahes léontocéphale"
1er millénaire av JC
Basse Epoque
ex-voto
bronze (fonte à la cire perdue)
H. 31,5 cm, L. 14,5 cm
Statuette représentant le dieu Mahes sous forme léontocéphale debout sur un socle rectangulaire inscrit encastré sur un socle plus grand, anépigraphe. Le dieu est représenté dans l’attitude de la marche. Son bras gauche tombe le long du corps, le poing fermé, tandis que son bras droit est plié, le poing à hauteur de la poitrine, tenant une harpé. Il porte un pagne-chendjyt, un collier ousekh. Une perruque tripartite cache en partie sa crinière. Il est coiffé d’une couronne atef ornée d’un uraeus et de deux disques solaires. Sur chacun de ses bras est gravé un oeil oudjat.
Le culte de Mahès, fils de Bastet sous sa forme dangereuse de lionne se développe aux époques tardives. Son pricipal lieu de culte est Léontopolis, dans le delta. Ce type de représentation de Mahès (anthropomorphe à tête de lion dans l’attitude de la marche coiffé d’une couronne-atef et tenant une harpé) est peu fréquente. Il s’agit d’une forme osirienne de ce dieu. Son aspect solaire est cependant rappelé par la présence de deux disques solaires et de l’uraeus qui ornent la couronne-atef.Comme de nombreux dieux guerriers, Mahès accompagne en effet le soleil renaissant, d’où son double aspect, solaire et osirien.
Caylus, A.C de Tubières, comte de. Recueil d’ Antiquités égyptiennes, étrusques, grecques et romaines. Paris : Desaint et Saillant, entre 1752 et 1767, t.IV, pl. VII, 4-6 et p.20-21.
Aubert J.-F., Aubert L.. Bronzes et or égyptiens. Paris : Cybèle, p. 312.
Montfaucon, B.. L'antiquité expliquée et représentée en figures. Paris : entre 1719 et 1724, supplément au II, pl.44, 2.