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catalogue > Notice d'oeuvre
© Gallica ; © BnF
© Serge Oboukhoff ; © BnF-CNRS-Maison Archéologie & Ethnologie, René-Ginouvès
Désignation générale : 

plaquette, pendentif

"Rosette ornée de deux têtes de taureau et de deux têtes humaines"

Création / Exécution : 

Grèce, Iles Egéennes, Sporades, Rhodes (lieu de création)
2e moitié 7e siècle av JC

Epoque/Style/Mouvement : 

orientalisant

Matières et techniques : 

Or (jaune clair léger, patine rougeâtre)

saphir

Mesures : 

D. 4 cm

Description : 

Rosette à douze pétales soulignés d’un fil rond et d’une ligne de granules; les quatre pétales les plus larges sont ornés de deux têtes de taureau et deux têtes dédaliques à coiffure de type hathorique, décorées de granules. Deux mouches sont posées à la jonction de deux pétales fins. Au centre est serti un cabochon de couleur bleu nuit. Au revers, bélière très plate formée d'une plaque d'or repliée. Ce type de rosette orientalisante, dont des exemplaires comparables ont été retrouvés à Milos et Rhodes, était probablement cousu sur du tissu ou du cuir.
Des mouches similaires se retrouvent sur une rosette trouvée à Limni (île de Milos), conservée au Musée National d'Athènes (inv.1181).

description technique :
Plaquette en feuille d'or (Ep. : 0,15 mm environ sur les bords) découpée de forme circulaire pour représenter une rosette avec le contour des pétales est en fils creux tors roulés (Ep. : 0,4 mm) soulignés de granules (Ep. 0,2-0,3 mm).
Traces de lissage de la feuille de la rosette après apport du décor : intervention moderne ?

La rosette est décorée de têtes estampées soudées par l’intermédiaire d’un fil rond. Les têtes de taureau se composent de deux parties + deux cornes soudées (dont une manque) et deux oreilles soudées. Ornementation de lignes, de chevrons et de triangles de granules (Ep. : 0,2-0,3 mm).

Mouches très réalistes formées de plusieurs feuilles et de fils pour les pattes (Ep. : 0,27-0,32 mm). Elles sont retenues par un petit clou à tige carrée et dont la tête est soudée au revers de la rosette. Détails des ailes légèrement repoussés ou incisés depuis le revers de la feuille.

Le centre de la rosette est occupé par une cloison (D. : 5,63 ; ép. feuille : 0,2 mm) à quatre rabats pointus destinés à sertir une pierre noir (saphir?). Décor de lignes légèrement incisées au niveau de la cloison.

Soudures fines sauf au niveau du décor granulé sur l’avant d’une tête de taureau : léger surplus de sels de cuivre = granules noyés. Soudures moins fines sur cette tête : main différente de l’autre taureau ?, erreur technique du même artisan ?
Apport de brasure rare ( de couleur + vert et brillant ici) : au niveau du cou des taureaux pour souder le fil qui l’entoure et au niveau de la jointure des deux feuilles estampées du taureau présentant un décor de moins bonne qualité. A ce taureau manque aussi une corne.

Une bélière cylindrique est soudée verticalement au revers de la rosette (pendentif?, broche?). Bélière écrasée.

Mode d'acquisition : 
Donateur(s), testateur(s) ou vendeur(s) : 
Date de l'acte d'acquisition : 
1862
Ancienne(s) appartenance(s) : 
Numéro d'inventaire : 
inv.56.Luynes.544

Autre(s) numéro(s) : 
Luynes.544 (Inv.116)

Bibliographie : 

Laffineur, Robert. L'orfèvrerie rhodienne orientalisante. de Boccard, 1978, p.220, n°154, pl. XVIII, 4.

Coche de la Ferté, Etienne. Les bijoux antiques. Paris : 1956, p.115, pl.XIV,2.

Jacobsthal, P.. Greek Pins. fig.298a.

Babelon, Ernest. Le Cabinet des Médailles et Antiques de la Bibliothèque Nationale - notice historique et guide du visiteur. 1 Les Antiques et les objets d'art. Paris : 1924, p.251, n°544.

Fontenay, E.. Les bijoux anciens et modernes. Paris : 1887, p. 151.



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