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catalogue > Notice d'oeuvre
Image Daguerre ; © Base Daguerre
© Base Daguerre ; © BnF
Désignation générale : 

statuette

""Sophocle""

Création / Exécution : 

entre 1er siècle av JC et 1er siècle

Lieu de découverte : 
Date de découverte : 
1813
Précisions sur la découverte : 
Dite couramment trouvée à Bordeaux, près des ruines de l’édifice antique connu sous le nom du Palais de Gallien. Selon Charles Braquehaye, trouvaille antérieure : « Statuette romaine de Sophocle en argent trouvée en 1811 dans le cloître de l'église Saint-André ». Société archéologique de Bordeaux, XI, 1886, p. 89-91.
Selon H. Ch. Guilhe (Compte-rendu manuscrit du 22 avril 1813, reproduit dans E. Berchon, La statuette en argent trouvée à Bordeaux et conservée à la Bibliothèque nationale de Paris comme représentant Sophocle. Nouvelles recherches, dans SAB 13, 1888, p. 83-104, pl. XII-XIV (Bulletin et mémoires de la société archéologique de Bordeaux) aurait été découverte en avril 1813 dans la cour de l’ancien cloître de la cathédrale Saint André, en curant un puits, au niveau des vestiges du mur de l’enceinte antique, dans un tas de valves d’huitres à 14 ou 15 pieds. Des fouilles en 2002 ont identifié à cet emplacement un égout, bordant au nord un possible decumanus (sans preuve architecturale) avec un portique dont subsiste le sol maçonné. Datation proposée pour cet égoût: début du 2e siècle

Matières et techniques : 

argent (fonte)

Mesures : 

H. 12 cm

Description : 

Statuette de penseur ou poète représenté assis, lisant un volumen posé sur ses genoux, qu’il déroule des deux mains. Il est barbu, la tête nue, revêtu d’un pallium qui laisse nus le bras droit et le torse maigre, dont les plis révèlent l’absence de musculature, caractéristique des lettrés, et chaussé de sandales.
Le siège est porté sur quatre pieds façonnés en griffes de lion. Derrière le siège une volute en S soutient un crochet vertical tandis que sous la base plate à deux rebords latéraux pleins, aujourd’hui scellée sur un socle 19e en marbre jaune, se distingue le départ d’une zone circulaire. Ces deux éléments permettent de déterminer que la statuette formait un des trois couronnements d’un trépied pliant. La base plate était fixée sur une des trois tiges verticales du trépied, le crochet servant à accrocher le bassin ou le brasero qui était présenté au milieu. Deux autres figures de poètes ou philosophes devaient occuper les deux autres branches du trépied.

Technique de la fonte, mais la statuette n’est pas entièrement pleine.

Mode d'acquisition : 
Donateur(s), testateur(s) ou vendeur(s) : 
Date de l'acte d'acquisition : 
07/01/1837
Ancienne(s) appartenance(s) : 
Numéro d'inventaire : 
inv.56.350

Autre(s) numéro(s) : 
chabouillet.2870 ; bronze.350 ? ; reg.73.1837.1

Bibliographie : 

Chabouillet, Anatole. Catalogue général et raisonné des camées et pierres gravées de la Bibliothèque impériale. Paris : 1858, pp. 457-458.

Revue historique de Bordeaux et du département de la Gironde. Bordeaux : 1916, T.IX, p.299-300.

Franken, Norbert. "Zwei ‚Philosophen’-Statuetten vom Caelius – oder: Vom Nutzen römischer Bronzen für die Portraitforschung", Jahrbuch des Deutschen Archäologischen Instituts 122. 2007, p.201-221, p.212-213 fig.8.



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