sceau-cylindre
hématite
H. 17 cm, D. 0,7 cm
Deux scènes d’hommage avec intercession de la déesse Lama (figurée de profil les deux bras levés en signe de protection, vêtue d’une longue robe de kaunakès et coiffée de la tiare à cornes sur un chignon). Un homme barbu, coiffé d’un bonnet rond à rebord et vêtu d’une longue robe de mèches laineuses du type kaunakès, s’avance la main levée en signe de respect vers une divinité figurée de face. Cet homme pourrait, d’après son bonnet, être le roi en tant que dévôt mais son habit est alors généralement réservé aux dieux. Vêtue d’une longue robe de kaunakès dégageant l’épaule gauche, parée de colliers et coiffée de la tiare à cornes, la divinité honorée repose sur deux lions de profil adossés l’un à l’autre (attributs de la déesse Ishtar) et tient de sa main gauche un trident (?). Entre elle et son fidèle, au-dessus de l’arme de la divinité, un élément indistinct (astre ou oiseau?). Un autre personnage, vêtu et coiffé comme le fidèle souverain, mais tenant ses mains contre sa poitrine, se tourne vers une divinité également figurée de face et coiffée de la tiare à cornes, mais barbue et emmaillotée dans un fourreau cylindrique reposant sur un petit socle, cette divinité qui tient de ses deux bras croisés des insignes (sceptres?) évoque une momie royale égyptienne. Description de Seyrig : Deux divinités représentées de face. A : dieu barbu, engainé comme une momie, debout sur un petit escabeau (?), coiffé d’une tiare à cornes, tenant deux sceptres croisés sur sa poitrine, l’un à tête de lion, l’autre à tête de faucon (?) ; devant ce dieu, un autre dieu, coiffé de la tiare à cornes, vêtu d’une robe à volants, debout à droite, les mains jointes ; entre eux : [croissant surmonté de deux petits éléments] et “joug”. - B : dieu barbu vêtu d’une robe à volants, coiffé d’une tiare à cornes, debout sur deux lions couchés, tenant de la droite un sceptre où deux têtes de lion encadrent un bouton ; devant ce dieu, deutres dieux, vêtus de la robe à volants ; le premier, à la tiare sans corne, porte la droite à sa bouche ; le second, à la tiare à cornes, lève les deux mains ; entre le dieu et ces deux dieux, une cigale.