





"Pseudo-Sénèque"
1er siècle
romain impérial
marbre (ronde bosse)
H. 31 cm
Poids 30 kg
Tête de vieil homme imberbe, les cheveux retombant sur les oreilles et dans le cou, le visage émacié. Plus d'une quarantaine d'exemplaires de ce portrait atteste de sa célébrité. Tous sont en marbre sauf un bronze, découvert en 1754 dans les fouilles de la Villa dei Papiri à Herculanum. Aucun d'entre eux n'est inscrit et l'identification du personnage fait toujours débat.
Le visage creusé, l'expression de souffrance ont conduit à l'identifier, dès la fin du 16e siècle, au philosophe de l'école stoïcienne Sénèque, contraint au suicide en 65 par l'empereur Néron. La découverte à Rome en 1813 d'un hermès double de Socrate et de Sénèque, inscrit, (Berlin, Antikensammlung) a infirmé cette identification (https://digi.ub.uni-heidelberg.de/diglit/berlin1891/0171/image,info). D'autres noms ont été proposés : Ésope, Hésiode, Euripide, Aristophane, Ératosthène, Callimaque. Il a été aussi appelé “le pêcheur napolitain" en raison de la parenté iconographique avec le portrait de genre hellénistique. Une copie du musée des Thermes porte une couronne de lierre, prix pour une compétition théâtrale. Un hermès double de la Villa Albani l'associe à l'auteur comique et poète Ménandre (342-291 av. J.C.).
En l'absence de consensus, il est généralement appelé aujourd'hui le "Pseudo-Sénèque"
Visconti. Iconographie romaine. Paris : Didot, I, p. 56.