statuette
"Singe drapé"
Grèce, Péloponnèse, Corinthe (lieu de création)
5e siècle (fin du)
4e siècle av JC (début du)
argile (beige, glaçure, blanc, trace)
polychrome (peint) (bleu)
polychrome (peint) (rouge)
H. 10,2 cm, l. 5,4 cm, D. 5 cm
(sans socle)
D. 4,9 cm
(socle)
Le singe, debout sur une base ronde, a la main droite ramenée sur la poitrine et les jambes croisées sous un ample manteau bleu qui dissimule le corps (simple feuille d’argile appliquée). Les plis sont figurés par de simples incisions sur la feuille. Il porte des chaussures rouges. La tête de singe rouge est schématique et expressive : yeux profondément enfoncés (peut-être figurés autrefois en noir ?), narine larges, bouche ouverte, oreilles modelées.
La statuette est entièrement modelée à la main ; les jambes pliées sont dissimulées par le manteau et par un pilier qui permet la tenue de l’ensemble.
Queyrel-Bottineau, Anne. "Figures du traître et trahison dans l'imaginaire de l'Athènes classique", Trahison et traîtres dans l'Antiquité, p.93-157. Paris : 2012, fig.1 p.143-144.
Muret, Jean-Baptiste. Monuments antiques dessinés par J.-B. Muret, tome IV. entre 1830 et 1866, pl.80.2.
De Witte, Jean-Joseph, baron. Description des Antiquités et objets d’art qui composent le cabinet de feu M. le Chevalier E. Durand. Paris : F. Didot, 1836, N°1692.