cachet à collyre
époque gallo-romaine
stéatite (verte)
H. 13 mm, l. 7 mm, L. 37 mm
Fragment de cachet à collyre avec inscription sur l'une des faces, et un morceau d'inscription sur l'un des petits côtés.
Les cachets sont des sceaux qui servaient à marquer les collyres, sortes d’onguents pour les yeux, que l’oculiste fabriquait en série. Lors de leur préparation, les ingrédients étaient broyés séparément, puis mélangés avec de l’eau ou de la gomme liquide. Les collyres prenaient alors la consistance d’une pâte avec laquelle on modelait des bâtonnets. Avant de les faire sécher, on appliquait la surface gravée du cachet sur ces préparations encore molles. L’inscription comporte généralement :le nom de l'oculiste, le nom du collyre prescrit au patient, la maladie pour laquelle il était prescrit, le mode d'utilisation du produit. Une fois le collyre choisi, il suffisait de le diluer avec de l’eau ou de l’œuf avant de l’appliquer sur l’œil du patient.
inscription incisée
latin
Reproduction : P FVLVI COTT(ae)/ OPOBALSAMA(tvm)
Transcription : Noms : P. FVLVIVS *COTT(a)
Collyres et affections : OPOBALSAMATVM
latin
Reproduction : P F[vlvi cottae]/ OP[obalsamatvm]
Transcription : Noms : P. FVLVIVS *COTT(a)
Collyres et affections : OPOBALSAMATVM
Voinot, J.. Les cachets à collyre dans le monde romain. Mergoil, 1999, n°83, p. 134.
Duchalais, Adolphe. Observations sur les cachets des médecins oculistes anciens, à propos de cinq pierres sigillaires inédites. Paris : 1846, p. 36.
Dr Sichel J.. Nouveau recueil de pierres sigillaires d'oculistes romains. p. 38.