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© Serge Oboukhoff ; © BnF-CNRS-Maison Archéologie & Ethnologie, René-Ginouvès
© Serge Oboukhoff ; © BnF-CNRS-Maison Archéologie & Ethnologie, René-Ginouvès
Désignation générale : 

pendentif

"Protomé de lion"

Création / Exécution : 

Italie, Etrurie (lieu de création)
4e siècle av JC

Lieu de découverte : 
Matières et techniques : 

Or (jaune foncé, brillant)

Mesures : 

D : 26,43 mm
Profondeur : 17,32 mm
l bélière : 8,44 mm

Description : 

Protomé de lion.

description technique :
Pendentif circulaire en feuille estampée dans une matrice en positif en bois par exemple.
Estampage très profond. Rainures et passage d’une pointe mousse visibles à l’avers pour préciser les détails anatomiques. Les détails de la crinière sont précis.
Au niveau de la gueule, ajout de la langue qui est une feuille résistante poinçonnée et ajout des quatre crocs réalisés en fil martelé pointu. Ajouts par soudure, dont on repère quelques couches fines et de légères surchauffes d’un côté.
De l’intérieur du pendentif, on arrive à observer difficilement le bouts des crocs. Travail très délicat. Impossible à repérer à l’oeil nu les ajouts.
Le revers est en partie fermé par un disque ouvert en son centre (D. : 9,57 mm). Les bords du pourtour et du centre sont soulignés d’un fil perlé épais donnant l’illusion de la granulation (Ep. : autour de 1 mm).

La granulation qui souligne le menton, la mufle et le front témoigne d’un soin moins précis. Sur le haut de la mufle, on repère un travail de poinçonnage. Les granules sont de calibre divers, pas de tri et irrégularité de la forme avec des surfaces souvent aplaties (Ep. granules : 0,47-0,64 mm).
Soudures aux sels de cuivre des granules. Petites taches rougeâtres visibles et couche de soudure fine sur le menton.

La bélière se constitue d’un anneau avec des bords supérieurs élargies dont le pourtour est souligné là encore d’un fil perlé épais (Ep. : autour de 1 mm). Un fil rond fin souligne l’intérieur, contre le fil perlé.
Le dessus est habillé d’un gros granule reposant sur un joint épais (Ep. : 1,57 mm).
Restauration de la bélière, qui devait être dessoudée, avec un substance compacte blanc-grisâtre, qui alourdit l’objet.

Mode d'acquisition : 
Donateur(s), testateur(s) ou vendeur(s) : 
Date de l'acte d'acquisition : 
1862
Ancienne(s) appartenance(s) : 
Numéro d'inventaire : 
inv.56.Luynes.503

Autre(s) numéro(s) : 
Luynes.503 (Inv.116)

Bibliographie : 

Brown, William. The Etruscan Lion. 1960, p. 106.

Fontenay, E.. Les bijoux anciens et modernes. Paris : 1887, p. 167.



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